page réalisée par Christiane avec introduction du Père Guy Ollagnier
Qui est Saint Irénée?
Irénée est né vers l’an 130 en Asie Mineure, à Smyrne, aujourd’hui Izmir en Turquie. Il serait mort en 202 à l’époque de l’empereur romain Septine Sévère. L’Eglise le célèbre comme martyr, bien que nous ne sachions rien des conditions de sa mort. Grâce à l’œuvre d’Eusèbe de Césarée (265-339), nous savons qu’Irénée est désigné pour succéder à l’évêque Pothin, à Lyon, après la persécution de 177. Irénée est un amoureux de la Parole de Dieu, habité par la méditation de la Bible. Son œuvre rend hommage à l’intelligence humaine: il analyse les arguments des « gnostiques » qu’il combat, avant de les réfuter point par point. Irénée est surtout un passionné de la communion, de la réconciliation et de la paix. Son nom eïrènaios en grec signifie homme de paix. Ces traits nous disent l’actualité d’Irénée pour notre temps: accueillir l’apport dans nos communautés de chrétiens venus d’ailleurs, approfondir l’intelligence de la foi, dialoguer dans l’écoute et le respect mutuel avec les autres courants de pensée et de spiritualité, ne pas nous résigner aux divisions qui blessent la communion.
Citation d’Irénée
« Le Seigneur a promis de nous envoyer l’Esprit Saint, qui nous adapte à Dieu. En effet, la farine sèche ne peut sans eau devenir une seule pâte, pas davantage nous tous ne pouvons devenir unis en Jésus Christ sans l’eau qui vient du ciel. La terre aride, si elle ne reçoit pas d’eau, ne fructifie pas; ainsi nous-mêmes, qui d’abord étions du bois sec, nous n’aurions jamais porté le fruit de la vie, sans l’eau librement donnée d’en haut.
(AH IV, 39,2)
Un docu-fiction de 28 minutes sur saint Irénée
Saint Irénée : un géant, une figure incontournable des premiers siècles de l’Église, mais paradoxalement encore largement méconnue. Né à Smyrne, dans l’actuelle Turquie, il devient évêque de Lyon en 177 après les terribles persécutions contre les chrétiens.
Pasteur proche de son peuple, théologien de talent, il a à cœur de transmettre la foi dans une période où le christianisme doit trouver son chemin parmi une multitude de courants spirituels. Sa vision extrêmement optimiste de l’homme créé à l’image de Dieu, en croissance continuelle, unifié en Christ, nous rejoint dans notre quête de plénitude et de bonheur.
Dans ce film, nous découvrons son histoire et les thèmes les plus importants de ses écrits, qui font de lui un vrai compagnon de route pour les chrétiens aujourd’hui.
Film réalisé par Neuf Média
Durée 28 minutes
Pèlerinage sur les pas de Saint Irénée et des premiers chrétiens de Lyon
APRES AVOIR FAIT LE PARCOURS ST Irénée voici quelques pistes que je vous propose pour votre pèlerinage en famille ou entre amis :
- Possibilité de se garer gratuitement sur le parking de FOURVIERE où dans les rues à proximité du théâtre gallo romains
- Visite de la Basilique de FOURVIERE et de sa crypte (voir livret).
- Vue imprenable sur Lyon de l’esplanade de FOURVIERE (au fond du parking, derrière la basilique)
- Descendre à pied par le jardin du rosaire de FOURVIERE – à la sortie basse du parc, traverser la rue et prendre le premier grand escalier sur votre droite qui arrive directement dans le vieux LYon.
- Traverser la longue traboule qui se trouve 54 rue St Jean : La Longue Traboule est, comme son nom l’indique, la plus longue des traboules du Vieux Lyon. Elle traverse quatre immeubles distincts et comporte plusieurs petites cours successives.(La traboule est ouverte au public)1. pour arriver au 27 rue du Boeuf. Vous êtes à quelques mètres seulement de la cathédrale ST JEAN. (Vous pouvez également descendre avec le funiculaire de Fourvière à ST Jean).
- Visite du baptistère (voir livret) rue à votre gauche à côté de la cathédrale ST JEAN puis la cathédrale ST JEAN(voir livret).
- Prendre le funiculaire direction ST JUST si vous souhaitez aller jusqu’à ST Irénée ou montée à pied par la route du gourguillon – rue des Farges – rue des macchabées pour rejoindre la maison du pèlerin et la crypte de ST Irénée (attention il faut réserver à l’avance pour la visite).
- Visite de la crypte de ST Irénée (SUR RÉSERVATION) auprès de irenee@lyon.catholique.fr – 04.26.20.52.20
- REPRENDRE LE FUNICULAIRE DE ST JUST arrêt MINIMES ou revenir à pied sur vos pas et prendre direction du théâtre gallo-romain.
- Visite du musée DE L’ANTIQUAILLE ET CACHOT DE ST POTHIN A proximité de la station des Minimes rue de l’antiquaille direction Fourvière – 49 montée Saint-Barthélémy (tarif adulte 7 €, réduit 4 €, famille 18 €, gratuit pour les – 6 ans) 14h-18 h le dimanche – 10h-18h du mercredi au samedi. Pour visites guidées de groupes 09.72.41.14.98
- puis retour à pied jusqu’à la basilique de FOURVIERE par le Théâtre gallo-romain ou directement par le jardin du rosaire (entrée à proximité du musée de l’antiquaille) ou par la route.
Il faut compter 3h30 à 4h30 pour ce parcours (suivant si vous prenez le funiculaire ou pas et suivant votre allure).
Vous pouvez pique-niquer dans le petit parc vers l’église de St Just ou vers le théâtre gallo-romain.
Vous pouvez rallonger le parcours après le baptistère en traversant la Saône par la passerelle piétonne et découvrir la fresque des lyonnais 2 Rue de la Martinière, 69001 Lyon et l’Amphithéâtre des Trois Gaules Rue Lucien Sportisse – 69001 Lyon 1er où ont péris les premiers martyrs chrétiens Ste Blandine et St Irénée. (Compter 1h à 1h30 de plus suivant votre allure).
Vous pouvez également concocter vous-mêmes votre parcours.
Bon pèlerinage !
Christiane
QUELQUES INFOS ET LIENS VERS LES DIVERS SITES A VOIR
LE JARDIN DU ROSAIRE DE FOURVIERE
Ce jardin permet d’accéder à Fourvière depuis les quartiers du Vieux-Lyon, par la Montée Saint-Barthélemy ou par la montée des Chazeaux. Il fut aménagé au XIXe lors de la construction de la Basilique pour permettre le passage des processions en l’honneur de la Vierge Marie.
Son nom vient du Rosaire. Chaque station est marquée par une plaque au sol. Des petites roses de bronze dont certaines numérotées, sont incrustées dans le sol des allées et indiquent les étapes de la prière du rosaire. Ces marques au sol remplacent les stèles du XIXe qui avaient été créées par le sculpteur Fabisch et l’Architecte Bossan. Au fur et à mesure de son ascension on découvre des perspectives magnifiques sur la ville et le chevet de la Basilique.
Environ 1400 m de chemins relient esplanades, terrasses et belvédères. Le jardin du Rosaire a été réalisé dans les années 1990 par Michel-Antoine Boyer, architecte urbaniste et Sylvie Maniaque, géographe, avec le concours d’Odile Masquelier , propriétaire du magnifique jardin de roses anciennes de « La Bonne Maison », pour la collection de roses. Il couvre plus de 2 ha, offrant aux visiteurs de nombreuses découvertes aussi bien patrimoniales que botaniques. C’est la partie la plus ancienne du parc des Hauteurs.
LES TRABOULES
Vieux Lyon
Les traboules de ce quartier datent de la Renaissance. Elles ont été construites suivant le modèle du patio romain, avec ses galeries et le puits dans la cour.
Croix-Rousse
À la Croix-Rousse, les traboules sont plus récentes puisque issues de la construction des immeubles des ouvriers de la soie (les canuts), au XIXe siècle. Les traboules permettent également, depuis les « pentes », de gagner rapidement la Presqu’île en ligne droite, via des raccourcis. Ainsi, un grand nombre de traboules permettent d’accéder à la montée de la Grande Côte.
C’est dans ce quartier que se trouve une des plus célèbres traboules, la Cour des Voraces, considérée comme lieu de mémoire (révolte des Canuts, Résistance, etc.). Mais également le remarquable Passage Thiaffait, devenu une vitrine commerciale du savoir-faire lyonnais en matière de création.
Utilité
On pense que les premières traboules ont été construites au ive siècle. Les habitants de Lugdunum manquant d’eau, ils se sont installés au bord de la Saône (dans la « ville basse », au pied de la colline de Fourvière). Les traboules servaient alors à rejoindre rapidement la Saône. En outre, les traboules servaient aussi aux canuts, installés sur la colline de la Croix-Rousse pour rejoindre rapidement les marchands de tissus installés au bas de la colline.
De nos jours, les traboules se visitent, une quarantaine étant gratuitement ouvertes au public dans le cadre d’accords passés entre la commune et les particuliers. La ville de Lyon participe aux charges d’entretien, de nettoyage d’éclairage et à hauteur de 70 % aux travaux de restauration soumis par les propriétaires en échange d’une servitude de passage car ces lieux, la plupart du temps, demeurent privés.
Rôles historiques
Ces chemins de traverse sont l’outil idéal pour se déplacer dans la ville à l’abri des autorités, souvent ignorantes de leur configuration exacte. Jusqu’à l’invention du digicode, elles ont servi d’abri et de chemin pour les mouvements populaires, par exemple :
- Les traboules ont été utilisées par les canuts lors de leur révolte (voir l’article sur la Révolte des Canuts).
- Elles ont également été utilisées par les résistants lors de la Seconde Guerre mondial
Lien vers le Musée de l’Antiquaille
Théâtre antique de Lyon
Théâtre antique de Lugdunum | |
Le théâtre antique, vu du côté nord. |
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Le théâtre antique de Lugdunum est un des principaux monuments romains visibles à Lyon. Il est adossé à la colline de Fourvière, en dessous de son sommet, ce qui le plaçait près du centre de la colonie romaine. Construit au début de l’Empire, peut-être sous Auguste, il est agrandi à la fin du ier siècle ou au début du iie siècle, et peut alors accueillir jusqu’à 10 000 spectateurs.
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Abandonné à la fin de l’Empire romain, il est transformé en carrière et fortement endommagé puis, complètement enseveli au Moyen Âge, il tombe dans l’oubli. Il est repéré par hasard à la fin du xixe siècle, puis entièrement dégagé et restauré à partir de 1933. Il forme avec ses voisins l’Odéon antique, le pseudo-sanctuaire de Cybèle et le musée gallo-romain un site archéologique remarquable, emblématique du Lyon antique
A VOIR EGALEMENT en traversant la saône sur la passerelle pietonne :
Amphithéâtre des Trois Gaules Rue Lucien Sportisse – 69001 Lyon 1er
Dans cet amphithéâtre périrent, en 177 après J.C., les premiers martyrs chrétiens des Gaules dont Sainte-Blandine et Saint Irénée