Avec « laudato Si » du Pape François
Laudato Si n°160 Quel genre de monde voulons-nous laisser à ceux qui nous succèdent, aux enfants qui grandissent ?
LS 217 la crise écologique est un appel à une profonde conversion intérieure. Vivre la vocation de protecteurs de l’œuvre de Dieu est une part essentielle d’une existence vertueuse ; cela n’est pas quelque chose d’optionnel ni un aspect secondaire dans l’expérience chrétienne.
LS 222 La spiritualité chrétienne propose une croissance par la sobriété, et une capacité de jouir avec peu. C’est un retour à la simplicité qui nous permet de nous arrêter pour apprécier ce qui est petit, pour remercier des possibilités que la vie offre.
Dimanche 29 novembre 2020
1er dimanche de l’Avent
Dieu descend vers nous : allons à sa rencontre !
Isaïe est une figure dominante de l’Avent. Il nous parle avec effervescence et conviction d’un Dieu qui vient vers nous. Encore faut-il que nous aussi, nous allions vers lui (psaume). Saurons-nous entendre les appels répétés à la vigilance de la part de Paul et de Jésus ?
INFO : C’est l’évangéliste Marc qui nous accompagnera tout au long de cette nouvelle année liturgique.
ÉVANGILE
« Veillez, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison » (Mc 13, 33-37)
Alléluia. Alléluia.
Fais-nous voir, Seigneur, ton amour, et donne-nous ton salut.
Alléluia. (Ps 84, 8)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Prenez garde, restez éveillés :
car vous ne savez pas
quand ce sera le moment.
C’est comme un homme parti en voyage :
en quittant sa maison,
il a donné tout pouvoir à ses serviteurs,
fixé à chacun son travail,
et demandé au portier de veiller.
Veillez donc,
car vous ne savez pas
quand vient le maître de la maison,
le soir ou à minuit,
au chant du coq ou le matin ;
s’il arrive à l’improviste,
il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis.
Ce que je vous dis là, je le dis à tous :
Veillez ! »
– Acclamons la Parole de Dieu.
CE PREMIER DIMANCHE DE L’AVENT A LA LUMIERE DE « FRATELLI TUTTI »
le Pape François, dans « Fratelli Tutti », notamment dans sa méditation sur la parabole du bon Samaritain, tout au long du chapitre 2 nous parle de VEILLER.
Il est intéressant de voir les passages où il parle de « veiller » ou de « prendre soin » : chacun est invité à cela, à son échelle, individuellement, en famille, en communauté, à l’échelle des nations. Voici quelques passages :
§ 64. À qui t’identifies-tu ? [Dans la parabole du Bon samaritain ndlr]. Cette question est crue, directe et capitale. Parmi ces personnes à qui ressemblestu? Nous devons reconnaître la tentation, qui nous guette, de nous désintéresser des autres, surtout des plus faibles. Disons-le, nous avons progressé sur plusieurs plans, mais nous sommes analphabètes en ce qui concerne l’ accompagnement, l’ assistance et le soutien aux plus fragiles et aux plus faibles de nos sociétés développées. Nous sommes habitués à regarder ailleurs, à passer outre, à ignorer les situations jusqu ’à ce qu ’ elles nous touchent directement.
§110. Une société humaine et fraternelle est capable de veiller de manière efficace et stable à ce que chacun soit accompagné au cours de sa vie, non seulement pour subvenir à ses besoins fondamentaux, mais aussi pour pouvoir donner le meilleur de lui-même, même si son rendement n ’ est pas le meilleur, même s ’il est lent, même si son efficacité n ’ est pas exceptionnelle. »
§ 118. Par conséquent, en tant que communauté, nous sommes appelés à veiller à ce que chaque personne vive dans la dignité et ait des opportunités appropriées pour son développement intégral. La tâche paraît immense ! Quelle mission que celle d’être un veilleur ! Elle nous paraît impossible ? Tant mieux ! Car « pour les hommes, c ’ est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. » (Mc 10, 27). C’ est pour cela que le retour du Christ, cet avènement que nous attendons durant ce temps de l’Avent, n ’ a pas à nous effrayer, mais au contraire, il est la bonne nouvelle que nous devons annoncer ! C’ est lui qui « essuiera toute larme de nos yeux » (Ap 21, 4) et qui fait advenir « toutes choses nouvelles » (Is 43, 18 et Ap 21, 5). Il est le Sauveur, le « maître », de la parabole d’ aujourd’hui, nous ne sommes que ses serviteurs et les gardiens appels à veiller les uns sur les autres, avec confiance, sûrs de son retour ! Soyons prêts et supplions-le d’ un même cœur : « Maranatha viens Seigneur Jésus ! » (Ap 22, 20) 7