Remise du Pallium à Olivier de Germay

Le pallium est cette fine écharpe de laine blanche tissée avec de la laine de brebis qui nous renvoie à l’image du bon pasteur qui porte sur ses épaules la brebie perdue (évangile de ce dimanche 18 juillet 2021)

En suivant le lien ci-dessous vous pourrez visionner l’explication « du palium » par notre archevêque Olivier de Germay

ÉVANGILE

« Ils étaient comme des brebis sans berger » (Mc 6, 30-34)

Alléluia. Alléluia.
Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ;
moi, je les connais, et elles me suivent.
Alléluia. (Jn 10, 27)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
après leur première mission,
les Apôtres se réunirent auprès de Jésus,
et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné.
Il leur dit :
« Venez à l’écart dans un endroit désert,
et reposez-vous un peu. »
De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux,
et l’on n’avait même pas le temps de manger.
Alors, ils partirent en barque
pour un endroit désert, à l’écart.
Les gens les virent s’éloigner,
et beaucoup comprirent leur intention.
Alors, à pied, de toutes les villes,
ils coururent là-bas
et arrivèrent avant eux.
En débarquant, Jésus vit une grande foule.
Il fut saisi de compassion envers eux,
parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger.
Alors, il se mit à les enseigner longuement.

– Acclamons la Parole de Dieu.

L

Cette peinture de Lucas Cranach (vers 1540) représente la « Passion ». Jésus ne porte pas un riche vêtement coloré, mais la tunique terne et délavée des serviteurs. Au mouvement de sa cuisse droite on comprend qu’il remonte un chemin. La tête penchée, la bouche entrouverte, il semble avoir du mal à reprendre sa respiration car la brebis sur ses épaules à le poids de la Croix. Il ne l’a pas laissée se perdre, il est allé la chercher au plus profond des « ravins de la mort » (Ps 22,4). C’est au coeur des ténèbres du vendredi saint que Lucas Cranach nous pousse à discerner les lueurs de la Résurrection (suggérées par les discrets rayons de l’auréole) : le Bon Berger qui donne sa vie pour ses brebis et l’Agneau vainqueur dont parle l’Apocalypse ne font qu’un.

Dominuique Pierre, journaliste pour prions en Eglise