Proposition des sites par Guy Ollagnier – mise en page par Christiane précédée d’une réflexion sur les textes de ce dimanche 26 juillet.

Propice au voyage, l’été nous entraîne à la découverte de lieux sublimes, des trésors culturels de notre terroir ou de contrées lointaines. Nous nous émerveillons, nous laissant emporter par la beauté d’un paysage ou d’une oeuvre d’art. En ce dimanche, la Parole fait signe vers le royaume des Cieux, le trésor le plus précieux. Le cherchons-nous avec passion ? Visons-nous à enrichir et à embellir le don de notre foi ? (Pions en l’église de ce 17ème dimanche du temps ordinaire).

En lisant les lectures de ce dimanche 26 juillet trois mots m’ont interpellés : discernement – trésor – repos. En cette période de vacances je me suis arrêté tout particulièrement sur « comment discerner les trésors du repos ?« .

Je vous ai parlé récemment parlé de St Irénée de Lyon, de la lettre de Eric De Moulins-Beaufort en  réponse à l’invitation au Président de la République, aujourd’hui la réponse à ma question vient d’une exhortation du Pape François dont je vous partage à travers la vidéo ci-dessous.

Christiane

L’art Roman dans le Rhône

L’Art Roman est né au Xe siècle et sera l’art usité jusqu’au début du XIIIe ou le gothique aura supplanté celui ci.

La province lyonnaise groupait au moyen-age le Beaujolais et le Forez.

Quelques caractéristiques des églises du Beaujolais :
Façade : elle est dépouillée et ne comporte qu’une porte sans tympan. (Ainay a trois portes car deux ont été ajoutées lors de transformations)
Clocher : le plus souvent carré et trapu et rappel le style clunisien, à deux étages il est situé à la croisé du transept. (exceptions Ainay et Belleville)
Chevet : l’abside semi circulaire est accompagnée d’absidioles
Voûtes : souvent en berceau brisée
Nef : elle conduit vers le transept qui dans le lyonnais et le beaujolais déborde peu. Une coupole sur trompe s’élève sur la croisée. Les déambulatoires n’existent pas il n’y a pas de pèlerinages ( comme Conques, Vézelay, Tour ..)
Chœur : Il se termine par une abside décorée d’arcatures abritant les fenêtres (3 ou 5 ) séparées par des pilastres sculptés de motifs variés.

Chapelle Notre-Dame aux raisins du Mont Brouilly

Le mont Brouilly est un sommet arrondi d’origine volcanique, détaché des chaînons voisins. Sa pierre bleue, très dure, est formée de cristaux de basalte, de silicate de fer et de magnésium.

Le mont est coiffé de la chapelle Notre-Dame aux Raisins qui fait l’objet d’un pèlerinage annuel, le . Elle fut construite pour protéger le vignoble après les grêles, les gelées et l’oïdium qui l’avaient ravagé entre 1850 et 1852. La première pierre fut posée en 1854 et l’inauguration eut lieu en 1857. L’autel présente l’inscription « À Marie contre l’oïdium » tandis que sur la façade est inscrit « À Marie protectrice du Beaujolais »2.

chapelle de Brouilly

Le prieuré de Salles-Arbuissonnas

Les moines Clunisiens ont installé en 960 un prieuré qui a ensuite été un lieu habité par des moniales bénédictines. Le Prieuré de St-Martin comporte un superbe cloître roman du XIIème siècle et un chapitre de maisons nobles du XVIIIème siècle où les Chanoinesses Comtesses de Salles-en-Beaujolais vivaient paisiblement.

Infos pratiques 

Rue de l’église – 69460 SALLES ARBUISSONNAS
Tél : 04 74 07 31 94
musee.leprieure@agglo-villefranche.fr

https://www.agglo-villefranche.fr/le-cloitre-de-salles-arbuissonnas.html

Horaires d’ouverture
10h-12h30 / 14h-18h du mercredi au dimanche
fermé de décembre à fin février
Groupes et scolaires reçus toute l’année sur réservation

Tarifs
4,5 € – 3,5 € (tarif réduit pour étudiants, collégiens, lycéens)
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
Gratuit le 1er dimanche du mois

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Le programme de la saison 2020.

Le musée accueille les visiteurs en effectif réduit avec le port du masque obligatoire.
Des distributeurs de gel sont à la disposition des visiteurs.
Les règlements se font par carte bancaire.
Une charte du visiteur a été mise en place.

 

Le jeu de l’été

Cold case : la conjuration du Prieuré

1301 : des religieuses quittent le Prieuré de Grelonges dévasté pour rejoindre le Prieuré de Salles. Quelques mois après leur arrivée, des incidents étranges. Mais qui en veut aux moniales ? A vous d’enquêter et de résoudre cette affaire irrésolue depuis plus de  700 ans.

Jeu en famille en autonomie (conseillé pour les enfants à partir de 8 ans) – du mercredi au dimanche en juillet et août – inclus dans le billet d’entrée – durée 1h environ.

Généralités

Le clocher domine la cité de son style roman clunisien. Consacrée en 1132 par le pape INNOCENT II, l’église abrite d’intéressants vitraux et peintures, de diverses époques.
Le chœur est classé monument historique : une restauration récemment achevée met en valeur la décoration du XIXème siècle.

Origine

Construite vers l’an 1130 par les soins de GUICHARD III, Sire de Beaujeu, époux de LUCIANE DE ROCHEFORT, la tradition rapporte (car on n’en découvre rien d’écrit) que le lieu où se situe cette église était un étang, que le fils du prince GUICHARD III, revenant de chasse, voulut y faire boire son cheval, tomba dedans et ne parut plus ; la nouvelle si inopinée de cet accident étant portée à sa mère, elle jura de faire bâtir une église au lieu où son fils reparaîtrait. Ce vœu ne fut pas plutôt énoncé de la bouche de cette princesse, qu’on vit le prince fils remonter du fond de l’étang au-dessus, ce qui explique que GUICHARD III fit bâtir l’église au lieu où elle est encore présente.
(Il ne s’agit là que d’une légende. C’est LOUVET, dans l' »Histoire du Beaujolais », tome 11 page 190, qui est la source, si l’on peut dire, de cette histoire du lac.)

Venu en France chercher un soutien contre son compétiteur, l’antipape ANICET II (Pierre de Léon), le pape INNOCENT II, à son retour, passant par Beaujeu le 13 février 1132, la consacra et la dédia à SAINT-NICOLAS, qui était le patron du monastère dont il avait été l’Abbé, la déclara Paroissiale et y assujettit celle des ÉTOUX comme annexe, de sorte que celle qui était auparavant maîtresse devint servante.

Style

L’édifice est un spécimen de l’architecture clunisienne romano-byzantine de transition.

LA SEMAINE PROCHAINE : ne manquez pas notre rendez-vous dans le Pilat !