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Extrait de l’encyclique du Pape François « Fratelli tutti »

En ouvrant la nouvelle encyclique du Pape François « Fratelli tutti » Me voilà transporter à l’article 115 (la valeur de la solidarité).
115. En ces moments où tout semble se diluer et perdre consistance, il convient de recourir à la solidité[88] tirant sa source de la conscience que nous avons d’être responsables de la fragilité des autres dans notre quête d’un destin commun. La solidarité se manifeste concrètement dans le service qui peut prendre des formes très différentes de s’occuper des autres. Servir, c’est « en grande partie, prendre soin de la fragilité. Servir signifie prendre soin des membres fragiles de nos familles, de notre société, de notre peuple ». Dans cette tâche, chacun est capable de « laisser de côté, ses aspirations, ses envies, ses désirs de toute puissance, en voyant concrètement les plus fragiles. […] Le service vise toujours le visage du frère, il touche sa chair, il sent sa proximité et même dans certains cas la ‘‘souffre’’ et cherche la promotion du frère. Voilà pourquoi, le service n’est jamais idéologique, puisqu’il ne sert pas des idées, mais des personnes ».[89]

Christiane

Prière proposée par une paroisse du doyenné (Notre Dame de la Brevenne)

Par ailleurs, le pape François appelle toutes les chrétiennes et tous les chrétiens à réagir à la pandémie du coronavirus « par l’universalité de la prière, de la compassion, de la tendresse », et il  ajoute : « Restons unis. Faisons sentir notre proximité aux personnes les plus seules et les plus éprouvées. »

Dieu notre Créateur, nous t’en prions :

À nous qui sommes loin de celles et ceux que nous aimons, qu’on nous
rappelle de trouver des façons d’être ton amour et ta tendresse pour notre
prochain.

Que les restrictions que nous connaissons nous rappellent les atteintes
quotidiennes à la dignité humaine, à la vie et à la sécurité fondamentale
que subissent tant de femmes, d’hommes et d’enfants dans notre monde.

Nous qui sommes en bonne santé, rappelons-nous celles et ceux qui n’ont pas
accès aux soins de base.

Nous qui limitons nos déplacements, rappelons-nous celles et ceux qui n’ont
aucun refuge où aller.

Nous qui bénéficions d’un filet de sécurité sociale, rappelons-nous nos
sœurs et nos frères du Sud dont la situation est en train de s’aggraver.

Que l’inquiétude que nous éprouvons pour la vie de nos aînés nous incite à
aimer et à chérir chacune des personnes que nous rencontrons tous les jours.

Face à la peur, choisissons l’amour, la paix et l’espérance.

Amen.

 

« FAUDRAIT SAVOIR ! »

Temps de reflexion proposé par le Père Claude VINCENT 

Qui n’a employé cette expression familière quand une contradiction le dérangeait ?

Contradiction dans la bouche d’un interlocuteur, dans un discours officiel ou non, dans des directives qui nous sont adressées. Oui, en ce temps de pandémie, nous sommes parfois déstabilisés de recevoir des consignes entachées de contradictions !

Les journalistes se font plaisir à opposer des contradictions dans les paroles de tel ou tel, prononcées à des périodes différentes.

Même dans la bible, il n’est pas difficile de trouver quelques phrases à opposer , paroles dont le message semble contradictoire, surtout lorsque nous sortons ces paroles de leur contexte. Avec un peu de recul, ne pourrions-nous pas garder un regard plus positif pour repérer ce qui est plus complémentaire que contradictoire ?

Les amis de Job essaient de le convaincre que sa Foi « tombe à plat » puisque Dieu l’abandonne dans l’accumulation des épreuves qu’il subit. Mais Job leur répond : si on a Foi en Dieu quand tout réussit, pourquoi se détourner de lui aux jours d’épreuves.

Quelle contradiction à la naissance de Jésus ! L’enfant accueilli dans la tendresse par ses parents, les bergers et les pauvres, mais « sur la paille » parce que les riches refusent d’accueillir ses parents !

Jésus passe sa vie à enseigner l’amour, la paix, le pardon, la bienveillance, la réconciliation, mais il meurt sur la Croix, dans la haine, le mépris, le rejet de ceux qui lui infligent la honte de ce supplice.

Paul avoue : « Le bien que je veux faire, je ne le fais pas et je commets le mal que je ne veux pas faire ! » Ce n’est pas parce que je suis faible que je suis condamné, car je peux, malgré tout, m’efforcer de chercher Dieu, lui qui seul peut me justifier = faire que je devienne juste ! et Paul d’ajouter « Car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » car il cherche en Dieu la force.

Nous connaissons ce cri de victoire que l’on chante la nuit de Pâques : « Bienheureuse faute qui nous a valu un tel Rédempteur ». Il n’est pas facile, en effet, de comprendre comment ce Jésus torturé et voué à l’ignominie, dans le même mouvement réalise pour nous le salut, notre salut, la victoire de l’Amour de Dieu sur la haine du monde !

« Faudrait savoir ? » 

Il y a l’Amour qui est le plus fort !

DIMANCEHE 15 NOVEMBRE ON SE RETROUVE AUTOUR DE L’APPEL A LA SOLIDARITE AVEC LA JOURNEE MONDIALE DU SECOURS CATHOLIQUE.

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Christiane