Fin de l’année liturgique, la tentation serait de regarder dans le rétroviseur. Contemplons plutôt celui qui est devant nous, le Christ Jésus.
Chacun garde en tête des événements douloureux. Commencée dans la joie de l’Avent et du temps de Noël, notre année liturgique s’est vite assombie La pandémie de Covid-19 a marqué notre Carême. Le confinement nous a obligés à vivre la Semaine sainte et le temps pascal autrement. Nous n’avions plus la possibilité de travailler ou d’étudier normalement,la joie de réaliser nos projets ni la possibilité d enous réunir. Certains ont connu de près l’isolement, l’épreuve de la maladie ou perdu des êtres chers sans pouvoir les entourer. Ce virus nous a épuisés, Mais il ne se fatique pas de frapper et d’appauvrir le monde entier.
Quel sens deonner à cela ? …. extrait du commentaire du Père Vincent Leclercq dans prions en Eglise)
Le Christ est devant nous. A quels signes puis-je reconnaître qu’il nous guide jusquà lui ?
En cette fête du Christ Roi, quelle parole de Dieu m’aide à retrouver mon élan spirituel ?
RETROUVER LES LECTURES DE LA MESSE SUR LE SITE AELF
https://www.aelf.org/2020-11-22/romain/messe
Pour le Christ-Roi de l’Univers (par le Père Guy Ollagnier)
Par sa venue en ce monde, par son incarnation Jésus est venu inaugurer le règne de Dieu sur notre terre, du fait même de sa présence au milieu de nous. Par sa Parole, la bonne nouvelle de l’évangile et par la grâce du Salut qu’il apporte il a semé les graines d’un royaume de paix, de justice et d’amour. Il s’y est engagé de toutes ses forces, il a donné sa vie pour cela jusqu’à en mourir. En relevant son Fils d’entre les morts, en le ressuscitant, Dieu le Père a confirmé que les forces de la mort et du mal n’auront jamais le dernier mot contre son royaume de paix, de justice et d’amour.
En nous donnant son Esprit Saint, le Seigneur nous invite à faire grandir son royaume de paix, de justice et d’amour en nos cœurs, en notre vie et dans le monde. Et par là même, nous serons témoins de son amour et de son salut.
Les paroles de l’évangile de cette fête du Christ Roi (Mt 25,31-46) mettent en scène le jugement dernier. Ces paroles de Jésus nous expriment qu’au soir de notre vie ce qui aura du poids, de la valeur, ce qui comptera, c’est la manière dont nous aurons aimé nos proches et les autres, la façon dont nous nous serons donnés de la peine pour eux, surtout vis-à-vis de ceux et celles qui sont parfois au bord du chemin, laissés pour compte, méprisés, peu valorisés. « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens c’est à moi que vous l’avez fait. » nous dit Jésus. Ces paroles du Christ nous révèlent qu’Il s’identifie aux plus petits et se donne à rencontrer par eux.
Charles De Foucauld qui doit être canonisé le 1er décembre 2020 a écrit que la parole de Jésus cité ci-dessus est la parole de l’évangile qui a fait le plus impression sur sa vie et il a ajouté : « Jésus a tellement pris la dernière place que personne n’a pu la lui ravir. »
Les paroles de Jésus dans cet évangile de la fête du Christ-Roi nous mettent tous sur un pied d’égalité, que nous soyons croyants, athées, ou croyants autrement… comme l’expriment les paroles de cette prière : « Jésus, à ton festin bien d’autres sont venus, traversant l’ombre de la nuit sans te connaître mais leurs nuits se déchirent quand jailli ton matin, c’était Toi dans leurs frères qu’ils aimaient Inconnu. »
Père Guy OLLAGNIER
Merci Seigneur pour tous les visiteurs de malades, pour les visiteurs de prisonniers, pour les acteurs de solidarité, pour les bénévoles qui s’engagent pour l’accueil des réfugiés.
Rendez-vous ce dimanche pour la télé messe de L’Arbresle
en suivant le lien : https://youtu.be/So0XT_0Dh08
sur la messe télévisée sur FRANCE 2 ou sur KTO
Avec le groupe Glorious de la paroisse Sainte Blandine à Lyon : un chant pour implorer la guérison