par Guy Ollagnier – un paroissien et Christiane

« HEUREUX LES DOUX, CAR ILS RECEVRONT LA TERRE EN HERITAGE. » Matthieu 5,5

Nous vivons une toussaint bien spéciale cette année, avec d’un côté le confinement et de l’autre les attentats. En introduction de la messe de la Toussaint, Le Père Guy Ollagnier à choisi de reprendre la lettre de Saint Paul apôtre aux  Ephésiens

« Le Christ est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité » (Ep 2, 12-22)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens

Frères,
au temps où vous étiez païens,
vous n’aviez pas le Christ,
vous n’aviez pas droit de cité avec Israël,
vous étiez étrangers aux alliances et à la promesse,
vous n’aviez pas d’espérance
et, dans le monde, vous étiez sans Dieu.

    Mais maintenant, dans le Christ Jésus,
vous qui autrefois étiez loin,
vous êtes devenus proches par le sang du Christ.
C’est lui, le Christ, qui est notre paix :
des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ;
par sa chair crucifiée,
il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine ;
il a supprimé les prescriptions juridiques de la loi de Moïse.
Ainsi, à partir des deux, le Juif et le païen,
il a voulu créer en lui un seul Homme nouveau
en faisant la paix,
et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul corps
par le moyen de la croix ;
en sa personne, il a tué la haine.
Il est venu annoncer la bonne nouvelle de la paix,
la paix pour vous qui étiez loin,
la paix pour ceux qui étaient proches.
Par lui, en effet, les uns et les autres,
nous avons, dans un seul Esprit, accès auprès du Père.

    Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage,
vous êtes concitoyens des saints,
vous êtes membres de la famille de Dieu,
car vous avez été intégrés dans la construction
qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ;
et la pierre angulaire, c’est le Christ Jésus lui-même.
En lui, toute la construction s’élève harmonieusement
pour devenir un temple saint dans le Seigneur.
En lui, vous êtes, vous aussi, les éléments d’une même construction
pour devenir une demeure de Dieu par l’Esprit Saint.

 

Ceux-là que fascinait

Ceux-là que fascinait
La flamme du buisson
Ont trouvé place près de toi
Dans ton Royaume.
Ils cherchaient ton visage,
Ils le voient tel qu’il est;
Leur désir te contemple
Et devient communion.

Jésus, à ton festin
Bien d’autres sont venus,
Traversant l’ombre de la nuit
Sans te connaître.
Mais leur nuit se déchire
Quand jaillit ton matin;
C’était toi dans leurs frères
Qu’ils aimaient, inconnu.

Et vois, parmi les saints,
La foule des pécheurs
Dont la joie monte vers l’amour
Et s’émerveille :
« Ô pardon qui délivre,
Ô bonheur sans déclin,
N’être plus que lumière
Dans le sang rédempteur ! »

Texte C.F.C. (s. Marie-Pierre)
©CNPL
NJ 1973
LMH

Merci pour les vivants

Seigneur notre Dieu et notre Père, nous te disons merci pour les vivants qui ont traversé la terre et dont les actes de courage, les engagements au service de la Paix et de la Justice, les chansons d’espoir et de joie sont parvenues jusqu’à nous et nous ont permis de tenir debout dans l’existence.

Seigneur notre Dieu et notre Père, nous te disons merci pour les vivants qui ont traversé le chemin de notre vie et qui ont déposé dans le déroulement de nos jours l’estime, la reconnaissance et l’affection. Merci pour leur présence, leur amour et leur regard, ils nous ont fait naitre à la vie de chaque jour.

Seigneur notre Dieu et notre Père, nous te disons merci pour les vivants qui ont traversé la terre éclairés par ton Evangile, ils nous ont révélé la lumière de ton Visage. Ils sont les saints du paradis et pour notre vie des témoins.

Charles Singer

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Avez-vous remarquer la luminosité de ce samedi de Toussaint ?

Une lumière douce, calme en ce premier jour de confinement, une lumière comme lors du premier confinement… Dieu n’est-il pas présent dans la douceur de cette lumière comme dans la douceur d’une brise légère…

L’évocation en fin de messe, de cette belle luminosité m’a fait penser au petit conte que voici :

Un jour un enfant visitait une église avec sa maman. La maman qui n’était pas très pratiquante était bien embêtée pour répondre à son enfant quand celui-ci ci, en regardant les vitraux où étaient représentés différents Saints, lui a demandé : « Maman qui est-ce ? » Celle-ci lui a répondu « Eh bien… c’est un chrétien.

Et regardant le vitrail suivant qui représentait lui aussi un Saint traversé par un rayon de soleil : « Et celui-ci ? » Eh bien « c’est un autre chrétien » lui a répondu sa maman et celui-ci ?  « C’est encore un chrétien »…

Quelques jours plus tard, lorsque la catéchiste a demandé aux enfants : « Pour vous, qu’est-ce qu’un chrétien ? »

l’enfant sans hésité, a répondu : « Un chrétien c’est quelqu’un qui laisse passer la lumière »

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