En ce premier jour de l’année, Journée mondiale de la paix, Prions avec notre nouvel évêque, Mgr Olivier de Germay et avec le Pape François.

Meditions sur le dernier chapitre de l’encyclique du Pape François « Fratelli tutti » qui est en vente sur la paroisse (A la fin des messes).

 

MESSES SUR LA PAROISSE SAINTE THERESE en ce début d’année:

En ce 1er janvier, Sainte Marie, Mère de Dieu, nous te saluons, Mère très sainte : Tu as mis au monde le Roi qui gouverne le ciel et la terre pour les siècles sans fin.

  • Jeudi 31 décembre : messe anticipée à 16h à la chapelle de l’hôtel Dieu à ST SYMPHORIEN SUR COISE
  • Vendredi 1er janvier : messe à 10h30 à la chapelle des Charmattes à ST MARTIN EN HAUT
  • Samedi 2 janvier : messe à 17 h à YZERON
  • Dimanche 3 janiver : messe à 10h30 à ST MARTIN EN HT  – Messe à 10h30 à ST SYMPHORIEN S/C
  • Diimanche 3 janvier : messe à 10 H à LAMURE ANNULEE pour cause de routes verglaçantes

Au nom de l’équipe d’animation de la paroisse Sainte Thérèse, je vous adresse à chacune et à chacun, nos meilleurs voeux de paix et de santé pour cette nouvelle année 2021

Christiane

 

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Paroles exprimées par notre évêque, Mgr Olivier de Germay, lors de son départ d’Ajaccio.

Ma nomination pour moi a été une grande surprise. J’ai choisi de faire confiance, sachant que « ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion ce qui est fort ». (1 Co 1,27). Les défis à relever dans le diocèse de Lyon sont très importants, mais c’est l’Eglise tout entière qui traverse une période de . Ce n’est pas la première fois dans son histoire. Si nous nous contentions de faire « le dos rond », cette crise ne servira à rien. Mais si nous la saisissons comme une opportunité pour nous remettre en question et revenir à une foi plus authentique, alors la mission en sera renouvellée. Les temps sont favorables. La société est traversée par des vents contraires où se mêle le meilleur et le pire. De grandes aspirations pour une vie plus harmonieuse et paisile côtoient une frénésie de consommation qui dérègle les équilibres intimes de la vie humaine et de son environnement.

Dans ce brouillard idéologique, notre société est comme perdue, en quête d’une boussole. En tant que chrétiens, nous devons rejoindre ce monde dans ce qu’il a de beau, tout en ayant le courage de nous démarquer de ce qui est déviant. Jésus-Christ est la boussole, le chemin qui conduit à la paix.

 

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MESSAGE DU PAPE
FRANÇOIS
POUR LA CÉLÉBRATION DE LA
LIVe JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX

1er JANVIER 2021

Cliquer sur le lien ci-dessous pour lire le message du Pape François

http://www.vatican.va/content/francesco/fr/messages/peace/documents/papa-francesco_20201208_messaggio-54giornatamondiale-pace2021.html

 

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Huitième chapitre de l’encylique « Fratelli Tutti »

Religion et violence

281. Un cheminement de paix est possible entre les religions. Le point de départ doit être le regard de Dieu. Car « Dieu ne regarde pas avec les yeux, Dieu regarde avec le cœur. Et l’amour de Dieu est le même pour chaque personne, quelle que soit sa religion. Et si elle est athée, c’est le même amour. Au dernier jour et quand il y aura la lumière suffisante sur la terre pour voir les choses telles qu’elles sont, il y aura des surprises ! ».[278]

282. Aussi, « les croyants ont besoin de trouver des espaces où discuter et agir ensemble pour le bien commun et la promotion des plus pauvres. Il ne s’agit pas de vivre plus light ou de cacher les convictions qui nous animent afin de pouvoir rencontrer les autres qui pensent différemment. […] Parce que, plus une identité est profonde, solide et riche, plus elle tendra à enrichir les autres avec sa contribution spécifique ».[279] En tant que croyants, nous nous trouvons face au défi de retourner à nos sources pour nous concentrer sur l’essentiel : l’adoration de Dieu et l’amour du prochain, de manière à ce que certains aspects de nos doctrines, hors de leur contexte, ne finissent pas par alimenter des formes de mépris, de haine, de xénophobie, de négation de l’autre. La vérité, c’est que la violence ne trouve pas de fondement dans les convictions religieuses fondamentales, mais dans leurs déformations.

283. Le culte sincère et humble de Dieu « conduit non pas à la discrimination, à la haine et à la violence, mais au respect de la sacralité de la vie, au respect de la dignité et de la liberté des autres, et à l’engagement affectueux pour le bien-être de tous ».[280] En réalité, « celui qui n’aime 77 pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est Amour » (1Jn 4, 8). C’est pourquoi « le terrorisme détestable qui menace la sécurité des personnes, aussi bien en Orient qu’en Occident, au Nord ou au Sud, répandant panique, terreur ou pessimisme n’est pas dû à la religion – même si les terroristes l’instrumentalisent – mais est dû à l’accumulation d’interprétations erronées des textes religieux, aux politiques de faim, de pauvreté, d’injustice, d’oppression, d’arrogance ; pour cela, il est nécessaire d’interrompre le soutien aux mouvements terroristes par la fourniture d’argent, d’armes, de plans ou de justifications, ainsi que par la couverture médiatique, et de considérer tout cela comme des crimes internationaux qui menacent la sécurité et la paix mondiale. Il faut condamner ce terrorisme sous toutes ses formes et ses manifestations ».[281] Les convictions religieuses sur le sens sacré de la vie humaine nous permettent de « reconnaître les valeurs fondamentales de la commune humanité, valeurs au nom desquelles on peut et on doit collaborer, construire et dialoguer, pardonner et grandir, en permettant à l’ensemble des diverses voix de former un chant noble et harmonieux, au lieu de hurlements fanatiques de haine ».[282]

284. La violence fondamentaliste est parfois déclenchée, dans certains groupes de l’une ou l’autre religion, par l’imprudence de leurs responsables. Mais « le commandement de la paix est profondément inscrit dans les traditions religieuses que nous représentons. […] Les chefs religieux sont appelés à être de véritables “personnes de dialogue”, à œuvrer à la construction de la paix non comme des intermédiaires mais comme d’authentiques médiateurs. Les intermédiaires cherchent à faire des remises à toutes les parties dans le but d’en tirer un gain personnel. En revanche, le médiateur est celui qui ne garde rien pour lui, mais qui se dépense généreusement, jusqu’à se laisser consumer, en sachant que l’unique gain est celui de la paix. Chacun de nous est appelé à être un artisan de paix, qui unit au lieu de diviser, qui étouffe la haine au lieu de l’entretenir, qui ouvre des chemins de dialogue au lieu d’élever de nouveaux murs ».[283]

Appel

285. Lors de cette rencontre fraternelle, dont je garde un heureux souvenir, le Grand Imam Ahmad Al-Tayyeb et moi-même avons déclaré « fermement que les religions n’incitent jamais à la guerre et ne sollicitent pas des sentiments de haine, d’hostilité, d’extrémisme, ni n’invitent à la violence ou à l’effusion de sang. Ces malheurs sont le fruit de la déviation des enseignements religieux, de l’usage politique des religions et aussi des interprétations de groupes d’hommes de religion qui ont abusé – à certaines phases de l’histoire – de l’influence du sentiment religieux sur les cœurs des hommes. […] En effet, Dieu, le Tout-Puissant, n’a besoin d’être défendu par personne et ne veut pas que Son nom soit utilisé pour terroriser les gens ».[284] C’est pourquoi je veux reprendre ici l’appel à la paix, à la justice et à la fraternité que nous avons fait ensemble : «Au nom de Dieu qui a créé tous les êtres humains égaux en droits, en devoirs et en dignité, et les a appelés à coexister comme des frères entre eux, pour peupler la terre et y répandre les valeurs du bien, de la charité et de la paix. 78 Au nom de l’âme humaine innocente que Dieu a interdit de tuer, affirmant que quiconque tue une personne est comme s’il avait tué toute l’humanité et que quiconque en sauve une est comme s’il avait sauvé l’humanité entière. Au nom des pauvres, des personnes dans la misère, dans le besoin et des exclus que Dieu a commandé de secourir comme un devoir demandé à tous les hommes et, d’une manière particulière, à tout homme fortuné et aisé. Au nom des orphelins, des veuves, des réfugiés et des exilés de leurs foyers et de leurs pays ; de toutes les victimes des guerres, des persécutions et des injustices ; des faibles, de ceux qui vivent dans la peur, des prisonniers de guerre et des torturés en toute partie du monde, sans aucune distinction. Au nom des peuples qui ont perdu la sécurité, la paix et la coexistence commune, devenant victimes des destructions, des ruines et des guerres. Au nom de la ‘‘ fraternité humaine’’ qui embrasse tous les hommes, les unit et les rend égaux. Au nom de cette fraternité déchirée par les politiques d’intégrisme et de division, et par les systèmes de profit effréné et par les tendances idéologiques haineuses, qui manipulent les actions et les destins des hommes. Au nom de la liberté, que Dieu a donnée à tous les êtres humains, les créant libres et les distinguant par elle. Au nom de la justice et de la miséricorde, fondements de la prospérité et pivots de la foi. Au nom de toutes les personnes de bonne volonté, présentes dans toutes les régions de la terre. Au nom de Dieu et de tout cela, [… nous déclarons] adopter la culture du dialogue comme chemin ; la collaboration commune comme conduite ; la connaissance réciproque comme méthode et critère ».[285] ***

286. Dans ce cadre de réflexion sur la fraternité universelle, je me suis particulièrement senti stimulé par saint François d’Assise, et également par d’autres frères qui ne sont pas catholiques : Martin Luther King, Desmond Tutu, Mahatma Mohandas Gandhi et beaucoup d’autres encore. Mais je voudrais terminer en rappelant une autre personne à la foi profonde qui, grâce à son expérience intense de Dieu, a fait un cheminement de transformation jusqu’à se sentir le frère de tous les hommes et femmes. Il s’agit du bienheureux Charles de Foucauld. 79

287. Il a orienté le désir du don total de sa personne à Dieu vers l’identification avec les derniers, les abandonnés, au fond du désert africain. Il exprimait dans ce contexte son aspiration de sentir tout être humain comme un frère ou une sœur,[286] et il demandait à un ami : « Priez Dieu pour que je sois vraiment le frère de toutes les âmes […] ».[287] Il voulait en définitive être « le frère universel ».[288] Mais c’est seulement en s’identifiant avec les derniers qu’il est parvenu à devenir le frère de tous. Que Dieu inspire ce rêve à chacun d’entre nous. Amen !

Prière au Créateur

Seigneur et Père de l’humanité, toi qui as créé tous les êtres humains avec la même dignité, insuffle en nos cœurs un esprit fraternel. Inspire-nous un rêve de rencontre, de dialogue, de justice et de paix. Aide-nous à créer des sociétés plus saines et un monde plus digne, sans faim, sans pauvreté, sans violence, sans guerres. Que notre cœur s’ouvre à tous les peuples et nations de la terre, pour reconnaître le bien et la beauté que tu as semés en chacun pour forger des liens d’unité, des projets communs, des espérances partagées. Amen !

Prière chrétienne œcuménique

Notre Dieu, Trinité d’amour, par la force communautaire de ton intimité divine fais couler en nous le fleuve de l’amour fraternel. Donne-nous cet amour qui se reflétait dans les gestes de Jésus dans sa famille de Nazareth et dans la première communauté chrétienne.

Accorde aux chrétiens que nous sommes de vivre l’Évangile et de pouvoir découvrir le Christ en tout être humain, pour le voir crucifié dans les angoisses des abandonnés et des oubliés de ce monde et ressuscité en tout frère qui se relève. Viens,

Esprit Saint, montre-nous ta beauté reflétée en tous les peuples de la terre, pour découvrir qu’ils sont tous importants, que tous sont nécessaires, qu’ils sont des visages 80 différents de la même humanité que tu aimes. Amen !

Donné à Assise près la tombe de saint François, le 3 octobre de l’année 2020, veille de la fête du ‘‘Poverello’’, la huitième de mon Pontificat. F