20210425_151823 2000005320406

LA CROIX DES PREBENDES A COISE REALISEE PAR PASCAL BONNIER TAILLEUR DE PIERRES

En ce 1er mai : Fête de Saint JOSEPH patron des travailleurs, il parait tout à fait opportun de vous présenter ce chef d’oeuvre de la croix des prébendes réalisée par Pascal Bonnier tailleur de pierres dans l’entreprise Blanchard à CHATELUS réalisée sur commande de la Municipalité de Coise.

Si tant de personnes profitent du chômage, il y a aussi beaucoup de personnes pour qui le travail est un pilier. Après son accident, Pascal Bonnier qui travaillait dans une petite entreprise de maçonnerie à Chatelus s’est vu se proposer par son employeur : Vincent Blanchard, un poste adapté à sa situation : tailleur de pierre en atelier.  Il réalise de magnifiques sculpture à la demande.

Cette croix des prébendes, qui depuis quelques années n’avait plus que son socle a été entierement refaite. Tandis que les employés municipaux, Philippe et Christophe réalisaient le socle, Pascal Bonnier sculptait avec habileté cette nouvelle croix.

« La réalisation est magnifique d’autant qu’elle reprend les mêmes caractéristiques de l’ancienne croix : taille, croisillon, personnage du Christ crucifié face à l’Ouest et Vierge à l’enfant face à l’Est ; rien ne manque ni le parchemin traditionnel portant les lettre INRI (Jésus Roi des Juifs), ni le millésime de l’ancienne croix 1730, ni le millésime de l’année de réinstallation 2021, et les initiales P.B. du tailleur de pierre sur le bout du bras droit de la croix, comme il était de tradition de marquer son œuvre dans le passé ». ( Robert Ville).

Merci pour cette belle réalisation  ! C’est lors d’une randonnée sur Coise que nous avons découvert  cette réalisation qui en vaut le détour.

Christiane

ANNEE ST JOSEPH : L’homme de la présence quotidienne

Dans sa lettre annnonçant l’année dédiée à Saint Joseph que nous vivons depuis le 8 décembre, le pape écrit : « La crise de notre époque, qui est une crise économique, sociale, culturelle et spirituelle, peut représenter pour tous un appel à redécouvrir la valeur, l’importance et la nécessité du travail pour donner naissance à une nouvelle « normalité » dont personnes n’est exclu. » Avec le pape, implorons saint Joseph travailleur pour que nous puissions trouver « des chemins qui nous engagent à dire : aucun jeune, aucune personne, aucune famille sans travail ».

Père Thibault Van Den Droessce, assomptionniste

1er siècle.En 1955, le pape Pie XII a placé le 1er mai sous le patronage de Saint Joseph, qui « personnifie auprès de Dieu et de la Sainte Eglise la dignité du travailleur ».

Joseph dans son rôle de charpentier, de travailleur manuel, c’est rappeler dans quel milieu Jésus a voulu naître, a reçu sa formation humaine, à vécu trente ans de sa vie; il a vraiment partagé la condition ouvrière de Joseph; après avoir beaucoup reçu de cet artisan qui joua auprès de lui le rôle de père. Mais si le travail est pour l’homme source de sagesse et moyen de servir la communauté de ses frères, il y a des conditions de travail  déshumanisantes, qui réduisent l’ouvrier à un asservissement incompatible avec la dignité humaine. En cette fête instituée par Pie XII en 1955, prions Saint Joseph de rendre lucide et efficace l’engagement des chrétiens pour des conditions de vie et de travail plus humaines.

Père Guy Ollagnier 1er mai 2020

LA JUSTE PLACE DU TRAVAIL

« Abba, pourquoi accordez-vous une place aussi particulire au travail ? » demanda un disciple à un Père du désert.

A une période où le travail vit des transformations majeures marquées parfois par des réalités dures – chômage, burn-out, perte de sens- il est bon d’observer la place que les Pères du désert lui donnaient. Il est un pilier esssentiel de la vie spirituelle. Antoine le Grand, le premier des Pères du désert considéré comme le père des moines, pose à Dieu la question : « Comment être sauvé ? » Et la réponse qu’il entend est : « Ora et labora », en français « Prie et travaille ». Le travail a plusieurs fonctions pour les Pères. Il assure sa subsistance sans vivre aux dépens des autres. Il donne aussi l’opportunité de venir en aide à ceux qui sont dans le besoin. Il est enfin un moyen essentiel pour prévenir et traiter l’acédie, ce vague de l’âme profond qui conduit à une perte de sens et de saveur de vivre. Personne ne doit se soustraire au travail, quitte à ce que les tâches soient adaptées aux plus faibles. Les Pères disaient ainsi que : « Celui qui ne travaille pas, qu’il ne mange pas ! » L’oisiveté est considérée comme ennemie de l’âme. Il s’agit là d’iniactivité volontaire, mais aussi d’occupations vaines ou futiles. Les Pères nous donnent trois repères essentiels pour nos activités professionnelles ou bénévoles. Elles doivent être orientées vers le service, c’est à dire tournées vers les autres et le bien commun. La juste mesure doit être aussi recherchée, évitant la surcharge comme la paresse. Jean Cassien, qui après avoir partagé la vie des Pères du désert d’Egypte au IVè siècle l’a fait connaître et introduire en Occident, raconte l’histoire d’un moine toujours épuisé par le travail et conclut que « ce sont les démons qui nous poussent à de tels excèls » ! Pour être à une juste place, nos activités doivent s’inscrire dans un rythme, un cadre, des horaires (ceux des offices et de la lecture pour les moines). « Ils seront vraiment moines s’ils travaillent de leurs mains comme nos Pères et les Apôtres », inscit saint Benoit dans sa Règle.  Que retenons-nous de ces conseils pour que nos activités soient un moyen de croissance intérieure ?

Prions en église

ÉVANGILE DU SAMEDI 1ER MAI 2021

« Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14, 7-14)

Alléluia. Alléluia.
Si vous demeurez dans ma parole,
vous êtes vraiment mes disciples ;
alors vous connaîtrez la vérité, dit le Seigneur.
Alléluia. (Jn 8, 31b- 32)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Puisque vous me connaissez,
vous connaîtrez aussi mon Père.
Dès maintenant vous le connaissez,
et vous l’avez vu. »
Philippe lui dit :
« Seigneur, montre-nous le Père ;
cela nous suffit. »
Jésus lui répond :
« Il y a si longtemps que je suis avec vous,
et tu ne me connais pas, Philippe !
Celui qui m’a vu
a vu le Père.
Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ?
Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père
et que le Père est en moi !
Les paroles que je vous dis,
je ne les dis pas de moi-même ;
le Père qui demeure en moi
fait ses propres œuvres.
Croyez-moi :
je suis dans le Père,
et le Père est en moi ;
si vous ne me croyez pas,
croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
Amen, amen, je vous le dis :
celui qui croit en moi
fera les œuvres que je fais.
Il en fera même de plus grandes,
parce que je pars vers le Père,
et tout ce que vous demanderez en mon nom,
je le ferai,
afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom,
moi, je le ferai. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Joseph de Nazareth ou l’éclat de l’humilité